B comme Bretagne et Benjamin Biolay
Retour de Bretagne après 5 jours de déconnexion complète d'avec le rythme parisien (semaine à base de 15h de cours de Master + temps partiel de 23h + Grand Louveteau (mon cher et tendre, toujours un pied dans l'enfance, follement calin, le genre à se rouler sur votre ventre moelleux et à vous faire du pain perdu au réveil), avec ses horaires de dingue qui m'obligent à veiller le soir (toujours mieux que d'être réveillée après 1/2h de sommeil) et à émerger trop tôt le matin même si c'est pour replonger dans le sommeil quelques minutes après + soirées arrosées avec les copines qui n'arrangent rien bien sur mais mmmh ça fait du bien de décompresser autour d'une bouteille de sangria !), 5 jours donc à se lever après une bonne dizaine d'heures de repos, à prendre une heure pour lire au chaud dans son lit, rayons de soleil qui caressent la couette, avant d'aller prendre un grand bol de thé, à se balader là où le ciel est coloré, où les couleurs sont partout et ailleurs que sur les panneaux publicitaires et dans les vitrines, à rêver devant la mer, à rêver une vie où tous les matins seraient bretons...
Retour à Paris sauvé par la sortie de la douce Vengeance de Benjamin Biolay, au moins aussi douce qu'un verre de chouchen, une parfaite alliance qui fait résonner pendant longtemps sa teinte hédoniste, son "Profite" susurré conjointement à la voix de Vanessa Paradis, ses invitations à oublier, à passer au-delà de la peine, de la colère, à vivre pour soi en s'interrogeant sur les limites de notre société qui court vite, très vite, toujours plus vite, sans trop savoir où elle va.
"Y'a personne dans mon lit. Non personne qui gémit, se blottit. [...] C'est le cours de la vie, d'une vie de courant d'air. En escale à Paris, mais si tu changes de plan mon amour, je te garderai toujours le côté du lit qui donnait sur la cour, moi celui qui donne sur les tours."
"On vit une belle époque, dans les night shops, on y va même en stop dans les night shops [...] Dis t'aurais pas deux clopes pour mon pote, et voilà une Leffe super fraiche pour le grand chef."
Pour une bonne critique de l'album, lisez l'article dans les Mémoires d'une jeune fille dérangée.
1.2.3. Promenade sur le Golfe. 4. Notre petit portail bleu. 5. Matin lecture. 6. Apéro cidre-crevettes. 7.8. Incroyable lumière et orages sombres. 9. De quoi faire un bon nombre de tarte.